
Vendredi après-midi. Pour certains la semaine a été très rude. Travailler à distance s’avère très exigeant sur la durée. Il ne reste qu’un concentré de course contre la monte et de stress, sans le plaisir du contact et de l’échange. Car souvenons-nous, l’homme est une espèce grégaire. Et séparés de notre troupeau, nous nous sentons faibles et exposés. De plus, le stress de l’isolement est renforcé par celui d’un après invisible, imprévisible. Et, vous vous souvenez ?...

Je voulais vous parler de sport. Vous dire comment cette activité que j’ai longtemps assimilée à de la souffrance inutile m’est apparue récemment comme non seulement bénéfique, mais indispensable. Puis j’ai eu envie de vous parler d’un instant de bonheur suspendu dans un jardin parisien. Puis de mon émotion devant « la Valse » de Camille Claudel. Alors j’ai cherché le point commun de tout ça. Qu’est-ce qui faisait que j’associais ces trois instants ? C’est mon corps...