Exercice n°6: Faire partir sa peur en fumée

Lundi. Nouvelle semaine. Mettons donc de la nouveauté dans nos cerveaux.

Vous avez, la semaine dernière, écrit ce que souhaitiez pour « l’après », et noté ce dont vous aviez besoin pour le rendre possible. Dans la liste, y avait-il des choses que vous vouliez laisser derrière vous ? Des tristesses, des culpabilités, des colères ? Dont vous sentez qu’elles vous retiennent, vous alourdissent, contre lesquelles vous devez vous battre, avec cette impression de nager à contre-courant ?

Aujourd’hui, je vous propose de vous en débarrasser.
Vous l’avez sûrement déjà tenté, en analysant les raisons de ces sentiments ou de ces pensées qui vous alourdissent comme un cheval de course handicapé. Vous pouvez sans doute expliquer assez en détails leur raison d’être, leur histoire, leur évolution. Ce sont des compagnons familiers, et dans certains cas vous avez fini par vous y attacher, à y adhérer, à parfois même refuser de les laisser partir. (La colère en particulier, que l’on camoufle parfois par un simple vague ressentiment, qui est la plupart du temps une douleur que l’on s’inflige à soi-même du fait du comportement d’un autre, a parfois quelque chose de galvanisant auquel on s’accroche). C’est donc toujours là, malgré vos efforts.

Si cependant vous choisissez de vous en débarrasser et que votre rationalité et votre intelligence conceptuelle n’y ont pas suffi jusqu’ici, je vous propose aujourd’hui un exercice qui peut s’avérer efficace :

Exercice n°6 : Faire partir sa peur en fumée

1- Choisissez l’objet de l’exercice : ce peut être une peur,  mais aussi une une colère, une culpabilité…

Définissez le aussi précisément que possible. Posez-vous des questions en cascades pour être sûr d’avoir mis le doigt sur la chose exacte. Par exemple « j’ai peur de l’avenir ». Est-ce la peur d’un manque matériel, de l’âge, de la solitude, d’un monde hostile, de la mort ? Ou la peur du nid vide, la peur de la retraite, la peur de perdre ses parents ? Si c’est tout ça à la fois, n’en choisissez qu’une. Vous referez l’exercice avec les autres.

2- Fermez les yeux et écrivez en pensée une phrase simple qui décrit l’objet sur une feuille de papier. (ex : « j’ai peur d’être gravement malade et de souffrir)

3- Toujours en pensée, chiffonnez la feuille et mettez-y le feu avec un briquet. Regardez la feuille se consumer jusqu’à ce qu’elle en soit plus qu’un petit tas de cendre. Alors soufflez dessus pour l’éparpiller et regardez la cendre s’envoler et disparaître.

4- Prenez une grande inspiration et ouvrez les yeux.

Pour rendre l’exercice encore plus efficace, il est recommandé d’être dans un état de concentration élevé. Pour cela, réalisez l’étape 1 puis faites l’exercice de visualisation que je vous ai recommandé la semaine dernière (https://www.paulinecharneau.com/rien-ne-dure/). Passez à l’étape 2 une fois que vous avez bien installé votre printemps (comptez au moins 15 mn).

Ensuite, vivez, et vous constaterez le résultat. Ou simplement la chose sera partie, vous vous sentirez mieux, plus léger.e, plus efficace, plus serein.e, sans nécessairement identifier la cause de ce nouvel état.

N’hésitez pas à partager et poser des questions !

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